Vivre seul.e, mais pendant combien d’années ? | Alleen wonen, maar hoe lang ?

(TEKST IN HET NEDERLANDS HIERONDER)

Concerne : Vivre seul.e, mais pendant combien d’années ?

La proportion de personnes de 20 ans et plus qui vivent seules augmente tendanciellement depuis 1991, surtout pour les hommes. L’écart femmes – hommes se réduit et à partir des années 2020 la proportion d’hommes vivant seuls dépasserait la proportion de femmes seules.

La présente Brève de l’Institut pour un Développement Durable se propose d’investiguer plus avant les évolutions qui concernent les personnes seules de 20 ans et plus.

Attention : « vivre seul.e » au sens du registre de la population ne dit rien sur la solitude ou l’isolement de la personne concernée. Cet indicateur dit simplement que la personne est la seule domiciliée dans son logement.

Étudier cette population est intéressant pour deux politiques jugées aujourd’hui parmi les plus importantes :

  • la politique du logement : la demande en logements par taille est évidemment influencée par l’évolution du nombre de personnes qui vivent seules ;
  • la politique climatique : l’empreinte écologique est, toutes choses égales par ailleurs, corrélée à la taille du ménage, certainement pour ce qui est des émissions de gaz à effet de serre.

Quelques constats :

1. Le pourcentage de personnes seules a tendance à augmenter avec l’âge mais avec un « pic » un peu avant 30 ans et un vers 90 ans.

2. La proportion de personnes seules décroît en fin de vie, ce qui s’explique par l’entrée dans des structures d’accueil.

3. Entre 1991 et 2017 la proportion de personnes seules a augmenté pour les 30-65 ans mais baissé après 65 ans. Attention : la baisse entre 1991 et 2017 de la proportion de personnes âgées entre 70 ans et 90 ans seules cache des dynamiques en sens divers :

  • la proportion de personnes de 65 ans a baissé jusqu’en 2000 pour augmenter depuis lors, évolution probablement liée à l’effet différé de l’augmentation du nombre de séparations ; avec un décalage de quelques années on observe la même dynamique pour les 70 ans
  • on doit donc s’attendre à ce que la proportion de personnes seules de 75 ans commence à remonter dans les années qui viennent
  • le recul de la proportion d’isolé.e.s à 80 ans est remarquable (de 46% à 35%) et s’explique par la longévité accrue de la vie en ménage
  • la remontée de la proportion des personnes de 90 ans seules depuis 2000 s’explique probablement par une moindre entrée en institution soit parce qu’il manque de places, soit parce que rester chez soi est privilégié dans un contexte de volonté des régions de soutenir ce choix.

4. La proportion de femmes seules décolle à partir de la cinquantaine mais beaucoup plus tard pour les hommes (aux alentours des 80 ans).

5. La proportion de femmes âgées seules a baissé plus entre 1991 et 2017 que la proportion d’hommes âgés seuls.

6. En 2017, il y a proportionnellement plus d’hommes seuls entre 20 et 58 ans et après 95 ans et il y a plus de femmes seules entre 58 et 95 ans ; l’écart hommes-femmes est particulièrement élevé aux environs de 80 ans.

Pour compléter l’analyse, l’IDD a calculé un estimateur de la durée de vie en solitaire. Il s’agit, pour aller à l’essentiel, d’un indicateur synthétique du nombre d’années qu’une personne d’un âge donné doit s’attendre à vivre seule, toutes choses égales par ailleurs.

A 20 ans, l’estimateur de la durée de vie en solitaire est passé, entre 1991 et 2017, de 9,7 années à 12,3 années ; il devrait continuer à croître dans les années à venir et pourrait atteindre 13,9 années en 2030. L’estimateur est plus élevé pour les les femmes, et ce tout au long de la période 1991-2030 ; cependant, l’écart en absolu se réduit pour quasiment disparaître en 2030.

A 65 ans, l’estimateur de la durée de vie en solitaire est passé, entre 1991 et 2017, de 5,7 années à 6,0 années ; il devrait continuer à croître dans les années à venir et pourrait atteindre 6,8 années en 2030 ; la progression est donc moindre qu’à des âges plus jeunes. L’estimateur est ici aussi plus élevé pour les les femmes, et ce tout au long de la période 1991-2030.

Plus d’informations dans la note jointe.

——————————————————————————————–

Betreft : Alleen wonen, maar hoe lang ?

Het aandeel van mensen van 20 jaar en ouder die alleen wonen is sinds 1991 gestegen, vooral voor mannen. De kloof tussen vrouwen en mannen wordt kleiner en vanaf 2020 zal het percentage mannen dat alleen woont groter zijn dan het percentage vrouwen dat alleen woont.

Deze « Brève » van het Instituut voor Duurzame Ontwikkeling stelt voor om de ontwikkelingen met betrekking tot personen van 20 jaar en ouder die alleen leven verder te onderzoeken.

Waarschuwing : « alleen wonen » in de zin van het bevolkingsregister zegt niets over de eenzaamheid of het isolement van de betrokkene. Deze indicator zegt eenvoudigweg dat de persoon de enige is die daar zijn domicilie heeft.

Het bestuderen van deze populatie is interessant voor twee belangrijke beleiden : huisvestingsbeleid en klimaatbeleid (de ecologische voetafdruk is, voor het overige gelijk, gecorreleerd met de grootte van het huishouden, zeker als het gaat om de uitstoot van broeikasgassen).

Een paar observaties :

1. Het percentage die alleen leven neemt toe met de leeftijd, maar met een « piek » iets voor de leeftijd van 30 jaar en één rond de leeftijd van 90 jaar.

2. Aan het einde van het leven neemt het aantal alleen levende mensen af, wat kan worden verklaard door de intrede in zorginstellingen.

3. Tussen 1991 en 2017 is het aandeel van alleenstaande 30- tot 65-jarigen gestegen, maar gedaald voor 65-plussers.

4. Het aandeel vrouwen die alleen leven neemt toe vanaf de leeftijd van 50 jaar, maar veel later voor mannen (rond de leeftijd van 80 jaar).

5. Het percentage alleenlevende oudere vrouwen is tussen 1991 en 2017 meer gedaald dan het percentage alleenstaande oudere mannen.

6. In 2017, tussen 20 en 58 jaar et na 95 zijn er proportionneel meer mannen dan vrouwen die alleen leven ; tussen 58 en 95 jaar ziijn er meer vrouwen ; de kloof tussen mannen en vrouwen is bijzonder groot rond de leeftijd van 80 jaar.

Om de analyse af te ronden heeft het Instituut voor Duurzame Ontwikkeling een synthetische indicator ontwikkeld van het aantal jaren dat een persoon van een bepaalde leeftijd mag verwachten om alleen te leven, waarbij alle andere zaken gelijk zijn.

Op de leeftijd van 20 jaar is dat indicator gestegen van 9,7 jaar in 1991 tot 12,3 jaar in 2017; het is hoger voor vrouwen in de gehele periode 1991-2030 ; de kloof in absolute termen wordt echter kleiner en zal in 2030 bijna verdwijnen.

Op 65 jarige leeftijd is dat indicator tussen 1991 en 2017 gestegen van 5,7 jaar naar 6,0 jaar en zal waarshijnliijk blijven stijgen (6,8 jaar in 2030) ; ook hier is de indicator hoger voor vrouwen in de periode 1991-2030.

Meer informatie in de bijgevoegde nota.

Leave a Reply