La question du quatrième colibri

En 2007, Pierre Rabhi créait, avec d’autres, le mouvement des « colibris » en vue d’inciter chaque citoyen à « faire sa part » dans la transition écologique et la lutte contre le dérèglement climatique. Il s’inspirait d’une parabole mettant en scène un colibri qui, pour inciter les animaux de la forêt à lutter contre un incendie qui les menace, vole inlassablement entre la rivière et le foyer d’incendie pour recueillir dans son bec une goutte d’eau et la laisser tomber sur les flammes. La morale de cette parabole est que si chacun « fait sa part », en fonction de ses capacités, même si celles-ci semblent ridiculement inadaptées à l’ampleur de la tâche, tout devient possible. L’image est belle et stimulante mais nous incite à nous interroger davantage sur ce que signifie « faire sa part » et de combien d’espèces différentes de colibris se compose l’écosystème de la transition écologique.

Ce paragraphe introduit un texte de Paul-Marie Boulanger, que vous trouverez en cliquant sur ce lien. Cette réflexion, très intéressante, inaugure une nouvelle rubrique sur le site de l’IDD : « Aire libre ».

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