Le nombre de demandeurs d’emploi inoccupés (DEI) est reparti à la hausse en octobre 2022, après une longue période de baisses à un an d’écart. Seul la Flandre fait encore exception (l’évolution à un an d’écart en octobre 2022 est encore légèrement négative : – 0,5 %), mais cela ne durera pas.
Ce qui frappe dans les évolutions récentes, c’est l’augmentation, commencée plus tôt et plus ample, du nombre de chômeurs de moins de 25 ans, dans les trois régions du pays.
La hausse à un an d’écart du nombre de jeunes chômeurs a commencé en mai en Wallonie et en septembre dans les deux autres régions.
La hausse en Wallonie en octobre 2022 est particulièrement élevée : + 13 % à un an d’écart.
Voici d’autres constats pour la Wallonie (hors Communauté germanophone) :
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en octobre 2022, plus de la moitié (52%) des jeunes chômeurs en Belgique sont wallons ;
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le nombre de jeunes en stage d’insertion augmente tout au long de l’année 2022 ; en octobre c’est l’augmentation du nombre de stagiaires qui explique la totalité de la hausse du nombre de jeunes chômeurs ;
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on constate une baisse tendancielle de la proportion de jeunes chômeurs qui sont indemnisés par l’ONEM ; au cours des douze derniers mois, en moyenne seulement 23% des jeunes chômeurs wallons étaient indemnisés par l’ONEM ; c’est environ moitié moins qu’en 2015 ; une proportion semblable de jeunes bénéficient d’un revenu d’insertion ; au total, plus de la moitié des jeunes demandeurs d’emploi inoccupés n’ont donc pas de revenu propre ; autant de jeunes à charge de leurs parents, dont certains sont en difficultés aussi ;
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si on pousse le curseur jusqu’à 30 ans, la proportion de jeunes dans le nombre de demandeurs d’emploi inoccupés est en moyenne de 35 % au cours des douze deniers mois ; le nombre de chômeurs de moins de 30 ans a augmenté de 12,4 % à un an d’écart en octobre 2022.
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Philippe Defeyt