Archive for janvier, 2019

Impacts d’une baisse de la TVA sur l’électricité à 6%

dimanche, janvier 13th, 2019

(TEKST IN HET NEDERLANDS HIERONDER)

Comme en 2008 et en 2013, il est à nouveau proposé par divers mouvements sociaux et partis politiques de ramener la TVA sur l’électricité à 6%. Rappelons à cet égard que cette TVA a été abaissée à 6% au 1er avril 2014 et remontée à 21% le 1er septembre 2015 (mesure adoptée dans le cadre du financement du tax-shift).

Les impacts sur la facture des ménages d’une telle baisse =

  • la baisse moyenne de la facture d’électricité est de 11 € par mois, mais l’impact pour un petit consommateur qui ne se chauffe pas à l’électricité (consommation estimée ici à 1.200 kWh/an) est de 4 € seulement par mois ;
  • pour les 25% des ménages les plus pauvres l’impact moyen est de 8 € par mois mais il est inférieur pour ceux qui ne se chauffent pas à l’électricité ; il est par contre (beaucoup) plus élevé pour les ménages qui se chauffent partiellement ou totalement à l’électricité.

La perte de recettes fiscales est estimée à 630 millions.

Enfin, dimension trop souvent ignorée, le passage à 6% de la TVA sur l’électricité retarde le passage de l’indice-pivot. Très concrètement, en 2018, le franchissement de l’indice-pivot serait intervenu en décembre plutôt qu’en août.

Il est possible d’améliorer plus significativement le pouvoir d’achat des personnes à petits ou modestes revenus que de baisser la TVA sur l’électricité, et ce sans impact sur l’indexation des revenus.

L’addition de l’enveloppe bien-être de 716 millions prévue pour les années 2018 et 2019 et de l’équivalent du coût de la baisse de la TVA donnerait des moyens structurels d’environ 1.150 millions pour améliorer la situation des ménages en difficultés (énergétiques et autres).

Ces moyens peuvent servir à une augmentation de tout ou partie des prestation sociales, à la transformation des réductions fiscales pour enfants à charge en de véritables crédits d’impôt et au co-financement avec les régions d’un plan d’éradication du chauffage électrique.

De manière immédiate, une « simple » augmentation de 1% des prestations sociales les plus faibles donnerait aux ménages concernés plus qu’une baisse de la TVA sur l’électricité. Mais à court terme des moyens spécifiques doivent aussi être mobilisés pour aider les ménages à petits revenus qui se chauffent à l’électricité (une sorte de Fonds de Chauffage Électrique Social équivalent au Fonds Social Mazout existant ?).

Plus dans la note jointe.

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Gevolgen van een BTW-verlaging naar 6% voor elektriciteit

Net als in 2008 en 2013 wordt door verschillende sociale bewegingen en politieke partijen opnieuw voorgesteld om de btw op elektriciteit te verlagen tot 6%. In dit verband zij eraan herinnerd dat deze btw op 1 april 2014 werd verlaagd tot 6% en op 1 september 2015 werd verhoogd tot 21% (maatregel in het kader van de financiering van de tax-shift).

De impact van een dergelijke daling op de uitgaven van de gezinnen =

  • de gemiddelde vermindering van de elektriciteitsrekening is 11 € per maand, maar de impact voor een kleine verbruiker die niet verwarmt met elektriciteit (verondersteld verbruik van 1.200 kWh/jaar) is slechts 4 € per maand;
  • voor de armste 25% van de huishoudens is de gemiddelde impact 8 euro per maand, maar lager voor degenen die niet verwarmen met elektriciteit; het is daarentegen (veel) hoger voor huishoudens die zich geheel of gedeeltelijk verwarmen met elektriciteit.

Het verlies aan belastinginkomsten wordt geraamd op 630 miljoen euros.

Ten slotte, een verlaging van de btw op elektriciteit vertraagd de overschrijding van de spilindex. Heel concreet zou de jongste overschrijding gebeuren hebben in december 2018 in plaats van augustus 2018.

Het is mogelijk om de koopkracht van mensen met lage inkomen sterker te verbeteren dan om de btw op elektriciteit te verlagen, en zonder dat dit gevolgen heeft voor de inkomensindexering.

De toevoeging van het voor de jaren 2018 en 2019 geplande welvaartsenveloppe van 716 miljoen euro en het equivalent van de totale kost van de btw-verlaging zou structurele middelen van ongeveer 1.150 miljoen euro opleveren om de situatie van huishoudens met energieproblemen te verbeteren.

Deze middelen kunnen gebruikt zijn om alle of een deel van de sociale uitkeringen te verhogen, om belastingverlagingen voor kinderen ten laste om te zetten in echte belastingkredieten en om samen met de regio’s een plan te financieren om elektrische verwarming uit te bannen.

Onmiddellijk zou een « eenvoudige » verhoging met 1% van de laagste sociale uitkeringen de betrokken gezinnen meer opleveren dan een verlaging van de btw op elektriciteit. Maar op korte termijn moeten ook specifieke middelen gemobiliseerd zijn om huishoudens met een laag inkomen die zich met elektriciteit verwarmen te helpen (een soort Sociaal Elektrisch Verwarmingsfonds dat gelijkwaardig zou zijn aan het bestaande Sociaal Brandstoffonds?).

Meer in de bijgevoegde nota.

Il a vraiment augmenté le pouvoir d’achat ? « Non, peut-être »

dimanche, janvier 6th, 2019

(TEKST IN HET NEDERLANDS HIERONDER)

Entre 2000 et 2017, le nombre de voyages en avion pour des vacances d’au moins 4 jours a été multiplié par deux, soit une augmentation de 100% ou 4,1% par an !

C’est un des nombreux indicateurs qui justifient qu’on puisse parler d’une extension, qualitative et quantitative, de la consommation depuis la fin du siècle passé.

En témoignent aussi les évolutions suivantes :

  • entre 2000 et 2016 le parc automobile total a augmenté de 20% et le nombre moyen de véhicules par ménage propriétaire de 15%
  • entre 2000 et 2016 le pourcentage de ménages propriétaires d’au moins un GSM est passé de 45% à 98%
  • entre 2000 et 2018, la proportion des ménages avec un accès à internet est passé de 23% à 87%
  • entre 2011 et 2018 le pourcentage de particuliers utilisant un téléphone mobile (ou smartphone) pour accéder à l’internet est passé de 17% à 69%
  • entre 2000 et 2017, le nombre de séjours touristiques de 1 à 3 nuits a augmenté de 67% (+142% pour les séjours hors Belgique) tandis que le nombre de séjours de 4 nuits et plus augmentait lui de 30% (+ 47% hors Belgique)
  • entre 2000 et 2016 la proportion de ménages équipés d’un lave-vaisselle a progressé de 41% à 62%
  • (d’autres évolutions encore dans la note jointe).

L’apparition et la diffusion de nouveaux produits/comportements doivent être mises en perspective. Voici quelques clés de lecture :

  • Certaines consommations se substituent partiellement ou totalement à d’autres. C’est certainement le cas, par exemple, d’une messagerie électronique qui se substitue à l’achat d’enveloppes et de timbres ou du GPS qui peut remplacer des cartes routières et des guides touristiques. Des panneaux photovoltaïques permettent des économies sur la facture d’électricité.
  • Mais dans de nombreuses configurations de comportements, il s’agit de consommations additionnelles. Typiquement une TV avec un abonnement classique type Proximus ou Voo combiné avec un abonnement de vidéo à la demande type Netflix. Une ligne téléphonique fixe avec un portable/smartphone. Une voiture et un vélo électrique. Des guides touristiques papier avec un GPS. Des livres papier et des livres électroniques. Un percolateur avec une machine à café avec dosettes/pads. Une machine à laver avec un séchoir. Un ordinateur avec un ordinateur portable et/ou une tablette et/ou un smartphone.
  • L’addition de consommations peut répondre à des logiques et dynamiques différentes : la force de l’habitude peut-être dans certains cas (pour le téléphone fixe ou le percolateur?), les ventes « forcées » (par exemple le GPS ou le conditionnement d’air livrés avec la voiture), le confort et la facilité (c’est en tout cas des avantages qu’y voient les consommateurs concernés ; typiquement le telebanking ou l’e-commerce), des besoins différenciés ou qui se différencient (regarder des films, lire ou écouter des musiques en fonction des lieux ou moments, utiliser différents modes de transport en fonction des distances ou des conditions climatiques), des baisses de prix (vols aériens par exemple) qui permettent l’accès de produits à de nouveaux consommateurs ou l’intensification de leur consommation pour ceux qui  les consommaient déjà, et l’addition de « nouvelles expériences », à savoir des consommations qui ajoutent quelque chose de (vraiment?) neuf, comme par exemple la recherche d’informations sur le web.

Ceci posé, un malaise est souvent exprimé à propos de l’évolution du pouvoir d’achat, malaise qu’on peut résumer par le quasi universel « j’ai de moins en moins dans mon caddie » (qu’avant, pour 100 euros, etc.). Ce malaise peut s’expliquer par les raisons suivantes :

  • les parcours individuels (perte d’un emploi par exemple) génèrent des situations de baisse de niveau de vie très marquée ; les diminutions de niveau de vie marquent plus que les augmentations ; les fluctuations individuelles peuvent donc s’éloigner de la tendance moyenne ;
  • une part croissante des dépenses est contrainte ou vécue comme telle ; on pense en particulier aux dépenses qui tombent tous les mois, le plus souvent via des ordres permanents (loyer ou remboursement hypothécaire, mensualités diverses, dépenses scolaires, abonnements…) ;
  • un effet d’habituation : une fois intégrés (et cela va très vite) un nouveau produit et les nouveaux comportements qui vont avec sont considérés comme une consommation « allant de soi » ; il en va de même pour l’intensification de certaines consommations (partir deux fois en vacances plutôt qu’une fois) ; les couches de consommations s’accumulent, faisant en permanence pression sur le budget disponible ;
  • l’envie d’accéder à des consommations auxquelles on n’a pas encore d’accès, voire auxquelles il est peu probable d’avoir accès un jour, est stimulée par la diffusion de ces consommations, qui au départ en tout cas sont des consommations positionnelles, et l’exposition permanente à des médias qui les évoquent, directement ou indirectement ; pouvoir d’achat et vouloir d’achat(s) ce n’est pas la même chose ; on peut avoir besoin de se changer l’esprit et de vivre une nouvelle expérience mais envie de le rencontrer par un voyage lointain ; on peut éprouver un sentiment de déprivation parce que les réalités sont en-deçà des attentes, des espoirs ; les réseaux sociaux peuvent avoir accentué la pression née de la comparaison avec d’autres ;
  • ce sont les dépenses régulières qui ont vu leur prix augmenter le plus depuis une vingtaine d’années ; le consommateur n’a pas une longue mémoire ; il se souvient peu de l’avant et donc de la faible augmentation, voire de la diminution, des prix de l’habillement, de l’électroménager, des communications téléphoniques ;
  • dans la foulée de cette observation, on peut aussi émettre l’hypothèse que l’augmentation de l’offre dans des consommations non essentielles ou moins essentielles que le logement, la nourriture de base… conduise à estimer que ces dépenses contraintes sont encore trop lourdes et pèsent sur l’accessibilité financière à ces nouvelles possibilités ;
  • le maintien d’un niveau de vie ou la volonté d’étendre son périmètre de consommation peut conduire à diminuer ou à réduire à rien l’épargne ; cette dimension est trop souvent négligée dans les débats ; ceci peut générer du stress quand survient un accident ou générer un fond d’inquiétude permanent ;
  • surtout dans les classes moyennes, et par percolation dans une partie des ménages moins nantis, prennent une place croissante des dépenses liées à la préparation des enfants pour leur assurer succès et réussite, ou en tout cas l’envie de telles dépenses, le tout dans un contexte où l’éducation est plus compétitive et où les activités que l’on fait faire à ses enfants peuvent aussi être des biens positionnels ;
  • enfin, il est évident que de nombreux ménages se débattent avec des budgets à ce point étriqués qu’ils conduisent à des choix impossibles, à des frustrations compréhensibles certainement, légitimes pour beaucoup, et à une participation sociétale insuffisante.

Il faut aller plus loin encore dans l’analyse. Outre la question philosophique bien connue et bien travaillée – tout ceci nous rend-t-il heureux ? – il y a évidemment des liens entre les évolutions des consommations décrites ci-dessus et le défi de la grande transition énergétique qui devrait nous mobiliser plus et se traduire par un effort sociétal plus massif que celui consenti à ce jour. Ma conviction est aujourd’hui qu’une partie de cet effort passera par des moindres consommations, au moins transitoirement. A cet égard, la nature de certaines consommations nouvelles – qui stimulent un peu plus encore un sentiment de toute puissance : toujours plus, plus loin, plus vite – et l’empreinte écologique d’autres comportements – notablement l’explosion des voyages aériens auxquels personne n’ose toucher – ne me rendent pas particulièrement optimiste.

Plus de données et d’analyses dans la note jointe.

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Is de koopkracht echt toegenomen ?

Tussen 2000 en 2017 is het aantal vluchten voor vakanties van minstens 4 dagen verdubbeld, een stijging van 100% of 4,1% per jaar!

Dit is een van de vele indicatoren die een kwalitatieve en kwantitatieve uitbreiding van de consumptie sinds het einde van de vorige eeuw rechtvaardigen.

Dit komt ook tot uiting in de volgende ontwikkelingen:

  • tussen 2000 en 2016 is het totale wagenpark met 20% toegenomen en het gemiddelde aantal voertuigen per eigenaarshuishouden met 15%.
  • tussen 2000 en 2016 is het percentage huishoudens met ten minste één mobiele telefoon gestegen van 45% naar 98%.
  • tussen 2000 en 2018 is het aandeel van de huishoudens met internettoegang gestegen van 23% tot 87%.
  • tussen 2011 en 2018 is het percentage personen dat een mobiele telefoon (of smartphone) gebruikt om toegang te krijgen tot het internet gestegen van 17% naar 69%.
  • tussen 2000 en 2017 is het aantal toeristische verblijven van 1 tot 3 nachten met 67% gestegen (+142% voor verblijven buiten België) terwijl het aantal verblijven van 4 nachten of meer met 30% is gestegen (+47% buiten België)
  • tussen 2000 en 2016 is het aandeel huishoudens met een afwasmachine gestegen van 41% tot 62%.
  • (andere voorbeelden in de bijgevoegde nota).

Hier zij enkele sleutels om de verspreiding van nieuwe producten/gedragingen te lezen:

  • Sommige consumpties vervangen andere geheel of gedeeltelijk. Dit is bijvoorbeeld het geval voor een mailsysteem dat de aankoop van enveloppen en postzegels vervangt of GPS dat wegenkaarten en toeristische gidsen kan vervangen. Met fotovoltaïsche panelen kan op de elektriciteitsrekening worden bespaard.
  • Maar in veel gedragsconfiguraties zijn dit extra verbruiken. Typisch een TV met een klassiek abonnement zoals Proximus of Voo in combinatie met een video-on-demand abonnement zoals Netflix. Een vaste telefoonlijn met een mobiele/smartphone. Een auto en een elektrische fiets. Papieren toeristische gidsen met GPS. Papier en elektronische boeken. Een percolator met een koffiezetapparaat met pads. Een wasmachine met een droger. Een computer met laptop en/of tablet en/of smartphone.
  • De toevoeging van consumpties kan inspelen op verschillende logica en dynamiek: de kracht van gewoonte in sommige gevallen (voor de vaste telefoon of de percolator?), « gedwongen » verkoop (bv. GPS of airco geleverd met de auto), comfort en gemak (tenminste dat zijn de voordelen die de betrokken consumenten erin zien : typisch telebankieren of e-commerce), gedifferentieerde behoeften (kijken naar films, lezen of naar muziek luisteren naar gelang van de plaats of het tijdstip, gebruik makend van verschillende vervoerswijzen naargelang van de afstand of de klimatologische omstandigheden), prijsverlagingen (bijvoorbeeld vliegreizen) die de toegang tot nieuwe consumenten of de intensivering van hun verbruik mogelijk maken voor degenen die ze al consumeerden, en de toevoeging van « nieuwe ervaringen », d.w.z. consumpties die iets toevoegen, zoals het zoeken naar informatie op het web.

Dit gezegd zijnde, wordt er vaak een onbehagen geuit over de ontwikkeling van de koopkracht ; dit ongemak kan verklaard worden door de volgende redenen:

  • individuele trajecten (bijvoorbeeld verlies van werkgelegenheid) kunnen afwijken van de gemiddelde trend;
  • een groeiend deel van de uitgaven wordt beperkt of als zodanig ervaren; we denken in het bijzonder aan uitgaven die elke maand dalen, meestal via doorlopende opdrachten (huur- of hypotheekaflossing, diverse maandelijkse betalingen, schoolkosten, abonnementen….) ;
  • een gewoonte effect: zodra een nieuw product is geïntegreerd (en dit gaat heel snel) en de nieuwe gedragingen die ermee gepaard gaan, worden beschouwd als « vanzelfsprekende » consumptie; hetzelfde geldt voor de intensivering van bepaalde consumptie (twee keer op vakantie gaan in plaats van een keer) ; de lagen van consumptie accumuleren, waardoor het beschikbare budget voortdurend onder druk komt te staan ;
  • de wens om toegang te krijgen tot consumpties waartoe we nog geen toegang hebben of waartoe het onwaarschijnlijk is dat het ooit toegang zal hebben, wordt gestimuleerd door de verspreiding van deze consumpties en wat de verschillende media ervan zeggen of tonen ; sociale netwerken kunnen de druk van vergelijking met anderen hebben vergroot ;
  • het zijn de regelmatige uitgaven die de afgelopen twintig jaar het meest zijn gestegen; de consument heeft geen lang geheugen; hij heeft weinig herinneringen aan het verleden en dus aan de lichte stijging of zelfs daling van de prijzen van kleding, huishoudapparaten en telefoongesprekken ;
  • de hypothese kan ook worden gesteld dat de toename van het aanbod van niet-essentiële of minder essentiële consumptie dan van huisvesting, basisvoedingsmiddelen…. tot de conclusie leidt dat deze uitgaven nog steeds te hoog zijn en wegen op de financiële toegankelijkheid van deze nieuwe mogelijkheden ;
  • het behoud van een levensstandaard of de wens om de omvang van de consumptie uit te breiden kan leiden tot een vermindering van de besparingen ; deze dimensie wordt te vaak verwaarloosd in debatten ; dit kan stress veroorzaken wanneer zich een ongeval voordoet of een permanente reden tot bezorgdheid geven ;
  • vooral in de middenklasse, en door percolatie in sommige minder welgestelde gezinnen, een toenemende plaats in te nemen van de uitgaven in verband met de voorbereiding van kinderen om hun succes te verzekeren, of althans de wens om dergelijke uitgaven te doen, dit alles in een context waar het onderwijs concurrerender is en waar de activiteiten die men kinderen maakt ook positionele goederen kunnen zijn;
  • tot slot is het duidelijk dat veel huishoudens worstelen met zulke krappe budgetten dat ze leiden tot onmogelijke keuzes, begrijpelijke frustraties, zeker legitiem voor velen, en onvoldoende maatschappelijke participatie.

We moeten nog verder gaan in de analyse. Naast de bekende filosofische vraag – maakt dit alles ons gelukkig? – er zijn duidelijk verbanden tussen de hierboven beschreven veranderingen in het verbruik en de uitdaging van de grote energietransitie, die ons meer zou moeten mobiliseren en zou moeten leiden tot een grotere maatschappelijke inspanning dan tot nu toe. Mijn overtuiging vandaag is dat een deel van deze inspanning, althans tijdelijk, minder consumptie zal vergen. In dit opzicht maken de aard van sommige nieuwe consumpties – die een gevoel van almacht stimuleren : steeds verder, meer, sneller – en de ecologische voetafdruk van andere gedragingen – met name de explosie van het vliegverkeer die niemand durft aan te raken – mij niet bijzonder optimistisch.

Meer informatie is te vinden in de bijgevoegde nota.