Archive for janvier, 2011

Une autre vision de la consommation : la proportion de consommateurs « actifs »

vendredi, janvier 7th, 2011

La principale source d’information sur la consommation des ménages belges est l’enquête annuelle sur le budget des ménages (EBM).

L’utilisation classique des résultats de cette enquête est de calculer la structure de la consommation des ménages (par exemple, en 2008, la part des dépenses alimentaires des ménages représentait 12% de leurs dépenses totales) et la dépense moyenne (par exemple, en 2008, le ménage belge moyen a consacré 1.672 EUR à l’HORECA).

Cependant, il faut faire très attention à l’interprétation de ce genre de résultats. En effet, une même dépense moyenne de X EUR peut être le résultat d’un petit nombre de consommateurs dépensant de très gros montants comme d’un grand nombre de consommateurs dépensant de petits montants. C’est ainsi, par exemple, que tous les ménages belges ne vont pas nécessairement au restaurant.

S’appuyant sur cette observation, la dernière note de l’Institut pour un Développement Durable analyse la consommation de certains biens et services à partir de la proportion de consommateurs qui consomment tel ou tel type de produit. Cette approche, mise en oeuvre sur base d’une répartition des ménages en quartiles (en fonction de leurs revenus), permet de compléter ou d’illustrer les réalités sociologiques et culturelles associées au niveau des revenus.

Cette note s’intéresse à quelques dizaines de consommations illustratives et significatives des différences socioéconomiques et socioculturelles.

Tout le monde achète-t-il des plats préparés ? Combien de ménages consomment de produits bio ? Les riches en consomment-ils plus que d’autres ? Quels sont les produits bio les plus consommés ? Tous les
ménages achètent-ils de l’essence ou du diesel ? Sont les pauvres qui utilisent le plus le bus ? Combien de ménages achètent-ils des livres ? Qui utilise le plus les bibliothèques ? Les riches jouent-ils souvent au loto ? Voilà quelques questions – parmi d’autres – auxquelles répond la note de l’Institut pour un Développement Durable.

Le tableau reprenant les résultats complets pour plus de 1.000 postes de consommation est disponible sur simple demande.

Marché du travail wallon : ne pas se réjouir trop vite: Actualisation

mercredi, janvier 5th, 2011

En décembre 2010, l’Institut pour un Développement Durable a rendue publique une note intitulée :
« Marché du travail wallon : ne pas se réjouir trop vite ».Cette note a été reçue disons froidement par certains responsables publics et politiques.

Pourtant cette note mettait en évidence trois évolutions difficilement contestables et posait une question expliquée par l’assainissement budgétaire qui nous attend dans les années à venir, à tous les niveaux de pouvoir.

Les trois évolutions mises en évidence étaient :
– l’augmentation de l’emploi en Wallonie à un an d’écart
Рun redressement de moindre ampleur du volume de travail exprim̩ en ̩quivalents temps-plein
– la place importante prise dans les créations d’emploi par des mesures de soutien à l’emploi très coûteuses sur le plan budgétaire (essentiellement en 2010 les mesures titres-services et win-win).

La question était : ces soutiens sont-ils durables budgétairement parlant ?

Les données récemment rendues disponibles par l’ONEM et l’ONSS ne peuvent que confirmer ce diagnostic. C’est pourquoi l‘Institut pour un Développement Durable propose une actualisation de ces données.

Vous trouverez cette actualisation dans la note jointe, actualisation
accompagnée de l’un ou l’autre commentaire.